L’élimination de la pauvreté, l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles, la promotion d’une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et le travail décent pour tous, sont des objectifs du développement durable qui dépendent notamment de l’éducation et de la formation des jeunes.
Le déséquilibre observé entre les villes et les campagnes, provoqué par la faiblesse des investissements ruraux et par l’exode des jeunes en quête de bien être, à qui les villes n’offrent souvent que des illusions, lorsqu’ils ne sont pas tentés par la migration vers l’Europe dans des conditions très difficiles, interpelle les États et tous les acteurs du développement.
Dans le prolongement des différents sommets des Chefs d’États et des gouvernement africains tenus depuis 2004 à Ouagadougou sur l’emploi, et à Addis-Abeba sur l’éducation et la formation au cours de la dernière décennie, dans le cadre notamment de l’Agenda 2063 de l’Afrique, plusieurs réunions ont été organisées sur le continent par l’OIE (Organisation Internationale des Employeurs) et le BIT en collaboration avec les organisations africaines des employeurs et le soutien de l’Union Européenne, la BAD, la Banque Mondiale et la coopération internationale allemande :
Le rôle des jeunes hommes et femmes est mis en exergue dans le développement inclusif et durable du continent africain, grâce à une meilleure éducation et une très bonne formation. Mais aussi des investissements idoines des pouvoirs publics et du secteur privé des pays africains, qui a besoin des compétences des jeunes ouverts à l’innovation et à l’entreprenariat, bénéficiant du maximum d’opportunités d’apprentissage dans les entreprises des jeunes pour une meilleure intégration à la vie économique et sociale.
Partager