Sur invitation de la Commission de l’Union Africaine (UA) et en référence à la recommandation de l’Union des Patronats d’Afrique Centrale (UNIPACE), le Conseiller du Président d’Unicongo a participé à la Table ronde de l’Initiative sur les compétences en Afrique, dans le cadre d’Africa Talks Jobs (L’Afrique parle d’emplois).

La première table ronde s’était tenue sous l’impulsion du retentissant message du Professeur Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l’Union Africaine pour les Ressources Humaines, la Science et la Technologie : « Le développement d’une société est déterminé par les investissements qu’elle fait dans la jeunesse ».

120 grandes entreprises y avaient pris l’engagement de soutenir l’Initiative sur les compétences en Afrique, en vue de promouvoir le développement du continent par le billet de l’amélioration des compétences de sa jeunesse.

Face aux enjeux de la très forte croissance démographique du continent et de la pression du chômage des jeunes, dont le désespoir est l’une des causes de la migration à travers le désert et la méditerranée en direction de l’Europe, cette plate-forme réunit depuis 2017 les parties prenantes continentales des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, des universitaires et de la jeunesse. Elle a pour objet la présentation et les échanges sur les approches innovantes et efficaces, visant à développer une réponse continentale idoine à la promotion des compétences, de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes, grâce à un partenariat soutenu entre les gouvernements, le système de formation et le secteur privé.

Grâce à l’appui de GIZ (Coopération internationale allemande pour le développement), qui finance l’organisation de la plate-forme d’Africa Talks Jobs (ATJ), des projets d’Initiative sur les compétences en Afrique (SIFA) seront mis en place en Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Cameroun pour l’Afrique Centrale, au Kenya et en Tunisie pour accompagner le continent à développer et à mettre en œuvre les partenariat public-privé et entre secteurs de la formation et entreprises privées, pour créer des synergies en vue de l’accroissement des compétences, de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des jeunes africains.

Les échanges d’expériences entre les différents pays en matière de formation professionnelle et de promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes ont permis des débats très fructueux, qui ont exhorté les organisateurs à inviter à la prochaine table ronde de 2019 le maximum de représentants des Etats et institutions impliquées dans la formation et l’emploi des jeunes, sachant que, très peu de pays francophones étaient présents, la majorité des pays représentés étant anglophones et de l’Afrique australe et orientale.

Les recommandations ont porté sur :

  • La promotion d’une éducation de base favorisant l’esprit de responsabilité et de l’entrepreneuriat de l’enfant dans le plus bas âge ;
  • Les relations étroites entre le système de formation et le secteur privé ;
  • Le dialogue public-privé permanent sur les questions de formation, d’emploi et d’entrepreneuriat ;

L’élaboration des plans d’action nationaux, leur suivie et évaluation impliquant tous les acteurs concernés.

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